WHITE LION : « Big Game » (c) 1989

WHITE LION : « Big Game » (c) 1989

Big Game
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Publié: 10/08/1989
Pas facile de succéder à un album ayant cartonné dans les charts 2 ans auparavant. « Pride » avait mis le groupe de Mike Tramp et du guitariste Vito Bratta en haut de l’affiche , les vidéos de « Wait », « Hungry », « Tell Me » et du splendide « When The Children Cry » étaient passées en heavy rotation sur MTV permettant au disque de devenir double platine. Tous les ingrédients étaient là …musiciens beaux gosses, musique accrocheuse et hard, un guitariste ayant la virtuosité d’un Eddie Van Halen . Pour ma part, j’ai toujours trouvé cet album trop calibré, trop « produit » et je lui préfere tous les autres disques du groupe dont ce « Big Game ». Déjà le son et la prod ..sont bien plus organiques, naturels..moins formatés. Le musique et le ton de l’album sont en majorité plus sombres, mélancoliques comme en témoignent les paroles engagées de Mike Tramp sur « Little Fighter » (sur l’affaire du Rainbow Warrior), « Broken Home », « Cry For Freedom », le 1er rappelant le hard accrocheur des 2 premiers albums, les 2 suivants étant des pièces acoustiques et rythmées excellentes et inspirées . On retrouve cette mélancolie sur le très titre d’ouverture « Goin’ Home Tonight » sur lequel Bratta illumine le morceau par ces soli et ces riffs efficaces, sur « Don’t say it’s over » accrocheur en Diable.
Les américains savaient également durcir le propos comme le véloce et heavy « Let’s Get Crazy » et sur « If My Mind Is Evil » lourd comme pas possible et qu’un Metallica époque Black Album n’aurait pas renié !
Le groupe s’essayait également à une cover, le « Radar Love » de Golden Earring …dans une version absolument fantastique pleine de dynamique, une section rythmique au petits oignons avec la basse de Lomenzo et la batterie de D’Angelo . Night Demon dont je suis archi fan s’est également attaqué à ce titre mais n’a pas réussi à égaler la classe de cette magnifique version du Lion Blanc.
Le groupe se permettait quelques titres plus légers mais néanmoins très bon comme « Dirty Woman » et son refrain bien senti. Ensuite tout n’est pas parfait sur ce 3eme disque de la bande à Tramp , comme ces « Baby Mine » et « Living On The Edge » peu mémorables .
« Big Game » n’en demeure pas moins un très bon disque des américains, inspiré qui montrait un groupe bien plus intéressant musicalement et dans les paroles que la bonne partie des autres groupes hair-metal de l’époque et qui confirmera cela avec leur pépite oubliée « Mane Attraction » 2 ans plus tard.

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