MAGNUM : « The Serpent Rings » (c) 2020

MAGNUM : « The Serpent Rings » (c) 2020

The Serpent Rings
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Publié: 17/01/2020
Il y a des groupes qui ont toujours possédé un classe musicale incroyable …. C’est le cas de MAGNUM, qui après plus de 40 après la sortie de leur 1er album sort son 21ème album « The Serpent Rings » …qui s’avère être l’un de leurs meilleur disques, tout simplement. C’est tout bonnement incroyable mais pas si étonnant que cela pour peu qu’on suive la carrière du groupe, qui depuis leur reformation en 2002 monte en puissance sortant un album tous les 2/3 ans et à chaque fois la qualité est au rendez vous avec quelques fois une étincelle en plus comme sur « Princess Alice And The Broken Arrow », « The Visitation » ou « Sacred Blood « Divine » Lies ». Depuis quelques albums, le groupe a renoué avec succès avec un hard rock progressif mélodique d’une grand richesse, aussi bien au niveau des mélodies que des parties musicales travaillées … mais sur « The Serpent Rings », les anglais ont atteint des sommets. Chaque titre est une véritable pièce d’orfervre passionnante dans laquelle se passent tellement de choses, où on a l’impression que des dizaines de musiciens participent tellement la musique est riche. On retrouve le côté rugueux de « Sacred Blood « Divine » Lies » sur un titre comme « You Can’t Run Faster Than Bullets » ou le single « Not Forgiven » (et ses parties vocales belles à pleurer à 4’00) drivés par un sacré riff de Tony Clarkin et le coté épique de l’album précédent avec cette fois ci bon nombre d’orchestrations magnifiques sur « The Archway Of Tears » ou « The Serpent Kings » (digne d’une production hollywoodienne !). Et le groupe s’amuse et nous embarque dans un titre rock rythmé et jazzy (« House of Kings ») avec ces cuivres, ce chant plus rauque de Bob Catley et puis ce break jouissif calme avec ce piano, cette basse …réjoint ensuite par un solo de guitare tout en feeling de Clarkin.
MAGNUM sait se montrer inquiétant et se rappelle ses origines comme sur le très réussi « Man » avec son riff heavy et tranchant contrebalancé par ces magnifiques harmonies vocales très Queen. Et quand les anglais calment le jeu, c’est toujours avec une grande classe comme en témoigne « The Last One on Earth » . Et au moment de conclure, MAGNUM résume toute la richesse, la classe et la beauté de leur musique dans la pépite(o) « Crimson on the White Sand ». Intro au piano et chant superbe durant les couplets sur fond d’instruments à cordes puis envolée lyrique durant le refrain.
En 11 titres, MAGNUM réussit le Grand Chelem, un sans faute, un disque à l’équilibre parfait entre le côté épique / progressif, une énergie et une dynamique bien présentes et des mélodies belles à pleurer. C’est bien simple, ce « The Serpent Rings » surpasse presque tout ce que le groupe a fait par le passé, même leurs albums des années 80s dont « On The StoryTeller’s Night » (le groupe a gommé son côté FM qui pouvait agacer de temps en temps).
Un must-have pour les fans de rock dur faisant voyager.
CHEF D’OEUVRE !

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