ELECTRIC DUCKS : « Back’N’Forth » (c) 2010

ELECTRIC DUCKS : « Back’N’Forth » (c) 2010

Back'N'Forth
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Publié: 19/02/2010

ELECTRIC DUCKS sortait « Back’N’Forth » le 19 février 2010, date anniversaire de la mort de Bon Scott, guère étonnant connaissant le parcours des narbonnais en tant que tribute AC/DC durant les années précédant la sortie de cet album.

Quand des canards Narbonnais décident de se brancher sur du 220 volts, cela fait forcément des étincelles. La preuve est cet excellent « Back’N’Forth », second album des ELECTRIC DUCKS qui s’avère être une excellente surprise et d’une fraicheur bienvenue.
Les cinq canards n’ont jamais caché leur amour pour nos kangourous favoris et cela se ressentait clairement dans leur premier album « Rock The Fashion ».
En 2009, le groupe a décidé d’affirmer sa personnalité musicale de façon plus prononcée et force est de constater qu’il y est arrivé avec succès.
Alors bien entendu on retrouve ici et là des traces des frères Young mais savamment dosées, mélangées à d’autres influences et à la griffe de plus en plus affirmée des Narbonnais.
Ainsi la galette démarre avec un riff donnant immédiatement envie de taper du pied et on se rend compte des progrès faits par le groupe, tant au niveau de la composition qu’au niveau des arrangements : un meilleur équilibre entre chaque instrument, un son plus compact, l’incorporation de chœurs, une mise en valeur du chant de Guilhem.
Le morceau-titre de l’album résume parfaitement tout cela et a tout pour devenir un hit. S’ensuit « Roller Coaster » qui continue sur le même mid-tempo hard-blues avec son refrain et ses chœurs réussis.
Le morceau suivant (« Let Him Go) » constitue mon premier coup de cœur, il laisse transparaitre tout le potentiel du groupe : chant hyper bien placé de Guilhem, ligne de basse swinguante, riff de guitare rockant et ce refrain vraiment killer, qui me rappelle les excellents HOUSE OF LARGE SIZE, groupe pas vraiment connu dans nos contrées.
Et puis, Yannick nous achève avec son solo de Gibson SG. Le second morceau mettant le feu à la maison est le jouissif « Hanging Around » au rythme soutenu donnant sur un refrain encore une fois très bien trouvé et mis en valeur par les chœurs, qui enchaine sur un solo explosif et une fin de morceau énervée.
Le rythme se fait plus lourd sur « Bumping Road », une belle mélodie au rendez-vous traduite par l’excellent chant de Guilhem, vraiment au top tout au long du disque. Ce morceau démontre parfaitement la volonté du groupe d’apposer sa marque (au fer rouge !) à ce hard rock bluesy totalement maitrisé.
Cette « route turbulente » regorge de bonnes idées. Petite accalmie pour le morceau suivant, mais seulement au niveau du rythme car en ce qui concerne l’inspiration, le groupe frappe très fort et tient en ce « Light House » un véritable hit en puissance !
Quelle mélodie et quel feeling ! Bravo les gars !
« How Rock’n’roll is » nous permet de découvrir avec ses chœurs et ses arrangement un petit côté DEF LEPPARD de la grande époque (High’n’Dry et Pyromania) qui n’est pas sans déplaire.
Les deux morceaux suivants enfoncent le clou et démontrent définitivement que ELECTRIC DUCKS a trouvé sa voie grâce à une maturité et une personnalité digne d’un grand groupe pouvant distiller des riffs entêtants avec originalité (« Money Runs ») et écrire un pur joyau heavy sur une ambiance menaçante, renforcée par un refrain inquiétant (« Square At Night »).
« Hole Through The Nigh » accélère le tempo et permet à Yannick de faire parler sa guitare tout au long de ce très bon morceau de pur rock’n’roll.
Ce « Back’N’Forth » se termine par le rampant bluesy « The Grave » montant doucement en puissance jusqu’à un refrain entêtant avant que ne déboule un superbe solo de guitare joué tout en feeling.
Ce second album des ELECTRIC DUCKS est, vous l’aurez compris, une totale réussite. Le groupe, fort de dizaines de concerts au cours de ces deux dernières années, a gagné en maturité et a affirmé sa personnalité au travers d’un excellent travail de composition et un souci des arrangements démontrant clairement l’envie de nos Narbonnais de passer à la vitesse supérieure.

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