MEAN MISTREATER : « Razor Wire » (c) 2024

MEAN MISTREATER : « Razor Wire » (c) 2024

Razor Wire
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Publié: 02/02/2024
Le 1er album de THRILLER s’appelle « Street Metal » et c’est un peu à quoi me fait penser le 1er album des américains de MEAN MISTREATER (clin d’oeil au titre de GRAND FUNK RAILROAD certainement) , « Razor Wire », non pas dans le style des allemands mais dans un style de heavy metal de la rue : cru, sauvage, naturel sans fioriture mais c’est aussi bougrement accrocheur et addictif grace aux riffs de fous des 2 six cordistes Quinten Lawson et Alex Wein, et la voix de la chanteuse Janiece Gonzalez puissante et aggressive. On pense aux excellents TOWER et quelques fois à LADY BEAST, même si moins orienté twin guitars à la Maiden et plus dans le côté direct et coup de poing dans la tronche comme sait si bien le faire les new yorkais de TOWER.
Ici pas de ballades, pas de répit, juste 8 titres en 28 minutes qui déboitent et nous font secouer la tête.
Comment résister à ce riff redoudable démarrant le 1er titre « Forget it », au chant de Janiece venant de ses tripes, à ce solo bien tranchant ? Un mot sur le son et la prod tout simplement parfaits. C’est exactement ce que j’attends d’un disque de heavy : un son respirant le naturel, puissant, organique, pas compressé … bref comme si le groupe jouait dans mon salon !
La section rythmique n’est pas en reste comme sur le rythmé « Razor Wire » véritable hymne à headbanguer !
A l’écoute de « Visions », on pense aux débuts de la NWOBHM dans les clubs londoniens que fréquentaient les SAXON, TRESPASS, MYTHRA.
Chacun des titres donne envie de pendre sa guitare en carton comme ce début de « Waiting To Die », véritable brûlot méné par un riff de malades et un duo batterie / basse s’en donnant à coeur joie tout comme les 2 solistes lachant ici et là des soli bien sentis et puis Janiece chantant comme si sa vie en dépendait. L’un des meilleurs titres de l’album qui nous en met plein les oreilles.
Sur « Let ‘Em Roll » , les quintet s’embarque dans un boogie metal endiablé tapant dans le mille.
« One By One » voit la 1ere apparition de twin guitares démarrant le morceau avant qu’un riff rappelant fortement celui de « Children of the grave » de BLACK SABBATH ne prenne le relais dans cette pièce du plus pur des heavy metal. Le break sans guitare avec juste la section rythmique et le chant est bien trouvé rajoutant de la dynamique au titre. Les six cordistes nous régalent de nombreux soli avec une attaque bien mise en valeur.
Déjà le dernier titre, « Bedevil », au tempo lent cette fois si et bougrement heavy. Les musiciens nous gratifient de petit breaks et changements de tempo bien vus avec toujours ces énormes riffs, grande force du groupe. Un morceau à la construction atypique mais fichtrement bon.
En voilà une sacrée belle découverte faisant plaisir, une musique sans prise de tête et venant des tripes, donnant envie d’aller voir le groupe en concert tant son énergie est communicative. Premier coup d’essai et première transformation  !

 

1. Forget It 03:11
2. Razor Wire 03:01
3. Visions 03:12
4. Waiting to Die 03:32
5. Let ‘Em Roll 03:01
6. Bleeding the Night 03:48
7. One By One 03:10
8. Bedevil 04:05
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