CORDUROY : « Dad Man Cat » (c) 1992

CORDUROY : « Dad Man Cat » (c) 1992

Dad Man Cat
Catégorie:
Étiquette:
Genre:
Publié: 26/11/1992
Les riffs en acier trempé, les chants barbares, les basses faisant trembler les meubles ont toujours eu ma préfèrence. Je baigne dans le heavy metal depuis mes 13 ans … pas loin de 4 décennies déjà ! Mais j’ai toujours énormément apprécié avoir des petits moments d’escapades vers d’autres styles musicaux plus calmes et différents … comme avec ce fantastique 1er album des anglais de CORDUROY. Et ce n’est pas rien … J’ai une drole d’histoire avec ce disque. J’ai du entendre la 1ère fois ces anglais peu de temps après sa sortie au début des 90s chez un pote à Avignon durant mes études. Il jouait de la basse et était fan de trucs assez funky comme Funkadelic, Sly & The Family Stone ou les 2/3 premiers Red Hot Chili Peppers. Et puis il avait posé un jour sur sa platine cet album ovni d’anglais au nom bizarre signifiant « velour côtelé » … mais prenant finalement tout son sens à l’écoute de leur musique, à la fois assez facile d’accès grace à des mélodies faisant mouche mais jamais trop lisse principalement aidées et mises en relief par une section rythmique redoutable et sacrément remuante…. Mais attention, je ne parle pas, pour une fois, de hard ou autre musique distordue .. non … mais d’une musique ancrée dans les 70s, un jazz mélangé avec du funk mais avec une accroche de chaque instant. C’est ce qu’on appelle l’acid jazz (du reste il s’agit du nom de la maison disques du groupe). La grande force du quatuor, et ce qui me fait le plus triper, est cette basse si présente de Richard Searle, si vivante et expressive. Ca swingue comme possible, et ce durant tout l’album. Et puis cette guitare avec tant de groove, ces petites mélodies ici et là donnant ce côté mélodique permettant aux morceaux de nous happer, ce clavier / orgue aux sons très fin 60s/70s de Scott Addison finissant d’enrichir cette musique si vivante et vivifiante. Tous les titres sont des pépites véritables incitations à se lever, à se bouger et onduler son corps ! A son écoute, on se replonge dans les ambiances de films comme « Ne Nous fachons pas » ou « Le Pacha » .
30 ans que je suis tombé sur cet ovni pourtant tellement éloigné de mon univers musical habituel mais ayant réussi à me séduire complément au point d’en faire l’un de mes disques de chevet, l’un des albums que j’écoute le plus régulièrement .. Il y a tant de musicalité, tant de groove et de swing tout en restant tellement accrocheur. Le groupe fit d’autres albums mais aucun n’arrive à la cheville de ce « Dad Man Cat ». J’avais oublié cet album durant de longues années, jusqu’à ce jour où passant dans le magasin Sabre-Tooth, Stryker passait une cover pour le moins étonnante et décalée du titre « Mortorhead ». Cette musique aux relents jazzy me parlait et je demandais à Stryker fan devant l’Eternel du Bombardier, quel était ce groupe : il me montra la pochette de single de CORDUROY et tout mes souvenir revinrent d’un coup à la surface, dont cette écoute du 1er album des anglais 25 ans auparavant !
N’hésitez pas à jeter une oreille (ou 2) à ce joyau, écoutez le sans préjugé sur le style, fermer les yeux et laissez vous porter par ces notes de velour côtelé.
  1. « Chowdown » (Ben Addison, Nelson-Smith, Richard Searle) – 4:25
  2. « Long Cool & Bubbly » (Corduroy) – 4:23
  3. « The Girl Who Was Death » (Addison, Scott Addison, Nelson-Smith, Searle) – 4:44
  4. « How To Steal The World » (Corduroy) – 4:02
  5. « Frug In G Major » (Addison, Nelson-Smith, Searle) – 4:43
  6. « Electric Soup » (Corduroy) – 5:00
  7. « Ponytail » (Corduroy) – 4:58
  8. « Harry Palmer » (Addison, Addison, Nelson-Smith, Searle) – 4:08
  9. « E-Type » (Addison) – 4:29
  10. « Skirt Alert » (Corduroy) – 3:31
  11. « Six Plus One » (Addison, Addison, Nelson-Smith, Searle) – 3:02
  12. « Money Is » (Quincy Jones) – 4:37

 

Laisser un commentaire