DAVID LEE ROTH : « Eat’ Em And Smile » (c) 1986

DAVID LEE ROTH : « Eat’ Em And Smile » (c) 1986

Eat' Em And Smile
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Publié: 07/07/1986
le 7 Juillet 1986, il y a déjà 35 ans, sortait le fameux « Eat’ Em And Smile » de Mister David Lee Roth. Pour se remettre dans le contexte, nous sommes dans le milieu des 80s, le hard et glam sont à leur firmament, trustent le haut des charts US, les disques sont certifiés platines par wagons, les tournées sont toutes plus délirantes les unes que les autres et l’exhubérence est à son comble. L’un des grands gagnants de ces années là était VAN HALEN dont le « 1984 » avait transformé le groupe en leader du genre (le « 1984 » terminera disque de … diamant .. allant comme un gant à Mr David « Diamond » Lee Roth !). Les tournées incessantes, le succès fracassant et sans interruption (1978 à 1985) certainement couplé à des excès en tout genre avaient eu raison du chanteur fantasque qui quitta le groupe pour entamer une carrière solo. Certains avanceront des divergences musicales, mais la suite démontra que ce n’était pas le cas. Ce qu’on peut dire, c’est que les débuts de cette aventure solitaire de M. Roth furent .. étonnants .. avec un 1er EP absolument pas hard rock … composé que de reprises de titres faisant partie du patrimoine musical américain et respirant la plage et le Soleil (« California Girls », « Just a Gigolo » …) …mais tellement bien faits ! Après cet intermède rafraichissant, le chanteur monta un vrai groupe pour enregistrer un album visant à faire palir ses anciens camarades de Van Halen. Et pour un groupe, il fit très très fort en recrutant des mercenaires de folie, parmi les meilleurs musiciens de l’époque : Steve Vai à la guitare, Billy Sheehan à la basse (?) et Gregg Bissonette à la batterie. C’est bien simple, je ne pense pas me tromper en disant qu’il s’agit certainement de l’un des seuls « supers groupes » des 80s ayant réussi leur pari en enregistrant un album digne de leur talent. Ce disque reprend là où « 1984 » c’était arrêté, proposant des brûlots speedés (l’énorme « Shy Boy », avec des soli de fou de guitare ET de basse, ces passages ou guitare et basse font du taping ensemble, le très bon « Elephant Gun »), le très hard rock et fun « Yankee Rose » où dès les 1eres secondes, Vai fait parler sa guitare et annonce la couleur, le très van halen époque « Jump » ou « 5150 » « Goin’Crazy » et ses claviers, des blues jouissifs comme pas possible avec la cover de « Tobacco Road », plus funky sur « Ladies’ Nite in Buffalo » et des reprises complétement vampérisées sauce Roth, « I’m Easy » et « That’s life ». Ce disque est d’une sacrée richesse en fait et d’une fraicheur tellement bienvenue, gavé d’interventions totalement jouissives de guitares de Vai dont le talent explosait aux oreilles du monde, et de la basse de Sheehan : hard, bluesy, rock, funky, fun … bref coloré à l’image de la pochette hilarante de l’album, le chanteur produisait un album génial tout simplement, totalement dans l’esprit de ces années 80s festives et exhubérantes mais surtout avec un talent de fou.
Un disque indispensable à avoir dans sa collection !
(à noter que DLR avait enregistré une version … espagnole de cet album !)

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