ABSOLVA : « Never A Good Day To Die » (c) 2015

ABSOLVA : « Never A Good Day To Die » (c) 2015

Never A Good Day To Die
Catégorie:
Publié: 12/10/2015
ABSOLVA est né des cendres de FURY-UK en 2012, suite au départ du bassiste Luke Appleton pour ICED EARTH. Auparavant, FURY-UK avait connu un bon succès en Angleterre mais aussi en Europe après avoir tourné avec SAXON, ICED EARTH, MSG, BLAZE BAYLEY. Le groupe avait sorti 3 excellents albums de heavy metal (avec une touche de thrash) dont le génial « VR », véritable recueil de pépites heavy et épiques regorgeant de soli de guitares et une basse bien présente comme sur le très bon « Death By Lightning ».
Suite au départ de son frère, Christopher Appleton (guitariste / chanteur / compositeur) décida de changer le nom du groupe en ABSOLVA et enregistra un très bon album, « Flames Of Justice » et surtout « Anthems To The Dead » en 2014, revenant au niveau d’inspiration de « VR ». Après une tournée servant à promouvoir cet album et 2 tournées en tant que backing band de BLAZE BAYLEY, le groupe rentra en studio l’été 2015, avec Luke Appleton revenu dans les rangs mais en tant que guitariste !
Alors qu’en est-il de cette galette intitulée « Never A Good Day To Die » ? Autant tuer de suite le suspens : il s’agit tout simplement du meilleur album du groupe. On sent clairement tout le bénéfice de ces centaines de dates jouées à travers toute l’Europe et le Royaume Unis depuis 5 ans : le groupe est d’une solidité à toute épreuve et d’une redoutable efficacité. Tout coule de source dans leur musique et rien ne semble forcé. Le groupe a réussi le tour de force de composer 11 titres tous aussi bons les uns que les autres, mariant leurs influences heavy 80s/90s (IRON MAIDEN, ACCEPT, ICED EARTH, MEGADETH) à la fraicheur de leur jeunesse, une modernité bien venue et surtout une identité plus marquée que jamais.
Ce qui frappe après plusieurs écoutes de l’album, c’est son homogénéité à tous les niveaux : le son formé par un mur de guitares, la qualité des titres.
Mais la principale force du groupe avec ce album est d’avoir réussi à varier les plaisirs, avec des hymnes heavy mid-tempo d’une efficacité redoutable : « No One Escape » et son riff à la DIO et son énorme final, l’hymne « The Light » avec l’intro de basse de Karl Shaby Schramm rappelant forcément un groupe de l’East End et également ces chœurs sur un refrain faisant mouche, « No Tomorrow » (déjà présent en version acoustique sur l’album solo de Chris Appleton) et ses twin guitares et sa splendide mélodie.
La part belle est faite également aux brûlots au tempo plus enlevé comme le très bon titre d’ouverture « Disguise » sur lequel les musiciens mettent de suite cartes sur table : tempo rapide, riff ayant un petit air du « Lovechild » d’ACCEPT, chant toujours autant efficace de Chris Appleton n’oubliant jamais les mélodies accrocheuses, une section rythmique redoutablement efficace et bien entendu les soli inspirés de Chris. Même schéma avec le très énergique « Never A Good Day To Die », véritable hymne pour les headbangers !
Mais là où le groupe excelle, c’est lorsqu’il s’aventure dans des titres épiques avec des variations d’ambiance, comme avec le sublime « How Black Is My Heart », qui démarre très calmement comme une ballade, avec une guitare acoustique et un chant posé de Chris … avant que ne déboule un riff sabbathien très heavy sur le refrain puis une énorme accélération au milieu de morceau insufflée par les martèlements de pédale de grosse caisse de Martin Mcnee durant laquelle se succèdent une avalanche de soli pour finalement laisser la place à un final très calme. Un véritable morceau de bravoure qui permet au groupe de retrouver ce génie qui avait fait la classe de VR.
L’album se termine par 2 morceaux heavy et épiques de toute beauté : le 1er « Orphan Of God » nous fait forcément penser à du grand Maiden, avec un riff entêtant, un refrain faisant mouche avec des chœurs efficaces puis un final en forme de feu d’artifice guitaristique avec harmonies de guitares et des soli montrant toute la virtuosité de Chris Appleton, guitariste hors pair !
Le dernier morceau, « All Alone », démarre avec une très belle intro à la guitare acoustique avant que ne déboule sans prévenir un riff très heavy de guitare qui lance le morceau, secondé par une basse bien présente. Un morceau très réussi qui fait encore une fois la part belle aux envolées de guitares.
Seulement 1 an sépare ce nouvel album du précédent, mais on sent l’évolution du groupe qui affirme plus que jamais son identité. De plus, l’apport de la seconde guitare de Luke Appleton est indéniable et permet au groupe d’agrémenter avec succès dans quasi tous les titres des splendides harmonies à 2 guitares, ainsi qu’une rythmique plus touffue et plus heavy pour notre plus grand plaisir.
Décidément, 2015 est une année riche en albums de heavy metal de qualité et ce Never A Good Day To Die d’ABSOLVA est à ranger (et à écouter en boucle !) aux côtés du « The Book Of Souls » d’IRON MAIDEN et du « Win Hands Down » d’ARMORED SAINT.
(PS : et quelle magnifique pochette … qui mériterait une sortie en 33t vinyle 😎)
1. Disguise 05:05
2. Killer Within 03:24
3. No One Escapes 04:25
4. The Light 05:03
5. Never a Good Day to Die 05:05
6. How Black Is My Heart? 07:19
7. Transform 04:44
8. No Tomorrow 04:11
9. Warrior, Soldier 04:15
10. Orphan of God 06:00
11. All Alone 06:41
56:12:00

 

Laisser un commentaire