TAROT : « Glimpse Of The Dawn » (c) 2024

TAROT : « Glimpse Of The Dawn » (c) 2024

Glimpse Of The Dawn
Catégorie:
Publié: 12/04/2024

Ce nouvel album des australiens de TAROT est juste magnifique. Je les ai connus il y a une dizaine d’années avec leur superbe recueil de démos / singles « The Warrior’s Spell ». Ils avaient sorti par la suite un album « Reflections » pas mal mais qui n’arrivait pas à recréer la magie des chansons de « The Warrior’s Spell ». Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce nouvel opus, 8 ans après leur précédent méfait. Et bien je suis totalement convaincu et surtout émerveillé par le résultat, la beauté des mélodies, la très grande richesse de la musique, des arrangements et de tous ces instruments divers et variés apportant tant aux 8 pièces musicales toutes plus belles les unes que les autres. Oubliez les WYTCH HAZEL, HALLAS et SPELL, ce nouvel album de TAROT est bien au dessus dans ce genre très 70s, avec ces guitares si riches, quelques fois heavy, en harmonies, acoustiques. Ecoutez par exemple « Leshy’s Warning » … quel voyage, tellement de choses se passent musicalement parlant, avec ces guitares électriques, acoustiques, ces riffs heavy mais aussi des parties acoustiques, ces légères orchestrations, ces magnifiques flutes, cet orgue Hammond B3, c’est de toute beauté. Difficile de ne pas être embarqué même quand le groupe durcit un peu plus le propos comme sur le très RAINBOW « Echoes Through Time » épique à souhait (le riff très Blackmore).
Le temps d’un court instrumental acoustique « The Harrier » les australiens calment le jeu mais continuent de nous faire voyager avec le clavier légèrement oriental magnifique de même que cette guitare acoustique 12 cordes. Que c’est beau.
Impossible de résister à l’orgue Hammond introduisant de la plus belle des façons le splendide « The Vagabond’s Return » suivi d’un riff super bien trouvé, et bien sur impossible de ne pas évoquer le chant partagé par Will Spectre (le membre fondateur du groupe, avec sa voix un peu nasale), le guitariste Felix Russell (qui au passage nous régale de ses soli dans ce titre) et le clavier Dave Harrington-George.
« Dreamers in the dark » est l’un des meilleurs morceaux de l’album, épique, heavy avec des guitares magnifiques encore une fois avec Felix Russell ayant bien compris l’importance des mélodies. Durant quasi 7 minutes, les musiciens se régalent et nous régalent, nous baladent comme ce break envoutant à la moitié du titre, avec ce synthé au son de clavecin avant qu’une mélodie de guitare celtique prenne le relais, suivi par des riffs de guitares qui s’entrechoquent avec l’orgue pour une partie instrumentale de haut vol.
Cette odysée musicale se termine avec le superbe « Heavy Weighs The Crown » qui durant plus de 7 minutes nous embarque. Commençant avec cet orgue hammond, le tempo accélère rapidement avec ce riff heavy et tempo rythmé. Les « trois » chanteurs se partagent le chant et cela rend super bien.
Le groupe aime bien les changements de rythme, et le tempo s’accélère et s’énerve à la moitié du titre. C’est prenant, on secoue la tête avant que les guitares partent en harmonies dans un véritable feu d’artifices guitaristique. Puis tout se calme, l’orgue est toujours présent mais place maintenant à ce synthé très 70s du plus bel effet puis le morceau repart sur ton tempo enlevé.
Les 41 petites minutes passent tellement vite, les australiens de TAROT sont revenus mettre les choses au point en sortant leur meilleur disque, et même l’un des meilleurs albums du genre qui plaira à tous les fans du fantastique « Endless Skies » d’ASHBURY, grandement aidé par une production parfaite et collant parfaitement à la musique du groupe (bien meilleure que celle de « The Warrior’s Spell ») et par le mastering réussi de Patrick W. Engel.
Chef d’oeuvre bien évidemment.

 

1. Glimpse of the Dawn 05:15
2. The Winding Road 04:51
3. Leshy’s Warning 05:13
4. Echoes Through Time 04:38
5. The Harrier 02:14 instrumental
6. The Vagabond’s Return 05:50
7. Dreamer in the Dark 06:43
8. Heavy Weighs the Crown 07:06
41:50:00