VOIVOD nous a toujours invité au voyage depuis leurs débuts …souvent dans l’espace et le futur avec les concepts très science fiction sur fond de thrash bien barré mais avec toujours un côté rock bien présent, des touches de prog psyché ici et là qui ont toujours donné une couleur unique à la musique des québecois. Et le groupe a toujours su évoluer, surprende son monde pour le meilleur avec l’hallucinant « Dimension HatrÖss » .. et contre toute attente les musiciens rendaient leur musique beaucoup plus accessible sur « The Angel Rat » abandonnant leur côté thrash, sonnant beaucoup plus propre et gentil. Peut être était-ce trop d’un coup, mais perso, j’ai toujours eu un peu de mal avec cet opus … et le trio rectifiait le tir dès le disque suivant « The Outer Limits » absolument dantesque. Alors non, le groupe ne revenait pas à ses origines thrashisantes, et au contraire continuait leur mutation vers une musique plus accessible mais cette fois ci, l’équilibre était mieux trouvé et surtout les titres bougrement bons. Comme résister à « Fix My Heart » servi en apéritif …à ce riff de fou de Denis D’amour, à ce chant halluciné et barré de Denis Belanger pour un heavy rock déjanté … et puis ce solo tellement bien placé … un titre faisant penser à du Van Halen sous LSD ! « Moonbeam Rider » enchaine sans temps mort … c’est groovy à mort, le titre joue sur les constrates, la basse est très présente (pas tenue par Blacky qui s’était fait la malle mais par D’amour) .. ce titre est une pépite, rappelant le côté -barré, distordu et sci-fi d’un « Dimension HatrÖss » ou « Killing Technology » mais en étant beaucoup accrocheur et facile d’accès.
Le power-trio calme le jeu sur « Le Pont Noir » qui nous embarque du côté de Pink Floyd (les couplets chantés par Belanger de sa voix grave, les arpèges de guitares) mais avec la touche Voivod dans la 2nde partie plus électrique. En parlant du Flamant Rose, les Jonquiérois se fendent d’une reprise géniale de « The Nile Song » collant tellement bien l’univers de Voivod qu’elle pourrait passer pour l’une de leur compo (et quel solo encore une fois de D’amour !!). Le Voivod distordu et moins accessible des débuts refait surface sur « The Lost Machine » très bon. C’est du reste la grande force de cet album, qui nous rappelle régulièrement ici et là le passé du groupe tout en proposant une approche dans l’ensemble plus accessible, comme ce « Time Warp » bien rock …
Mais là où le groupe va toucher au génie, c’est sur le titre suivant, le fantastique « Jack Luminous » et ses 17 minutes de voyage au pays des riffs interstellaires pendant les 11 premières minutes totalement ébou-riff-antes ! Puis survient ce break acoustique et calme totalement superbe durant 3 minutes avant que la chevauchée intergalactique reprenne (ces sonorités de guitares de l’espace !!). Un pur chef d’oeuvre, unique.
Pour se remettre d’une tel voyage, le groupe balance 2 skeuds directs et excellents, « Wrong-Way Street » et le speed « We Are Not Alone » que j’adore avec ce côté punkisant rafraichissant et toujours cette guitare si présente (ce solo !).
Ce disque est .. unique .. comme le sont les autres de la disco du groupe, mais c’est celui là qui me correspond le plus et que je préfère, certainement pour ce côté accrocheur auquel je suis sensible. Mais ne croyez pas que la musique est simpliste, oh que non … mais le groupe avait atteint la perfection pour tisser une toile musicale et de notes d’une grande richesse et tellement accrocheuses. Un mot également sur le son et la prod de « The Outer Limits » faisant beaucoup pour la réussite de l’album, à la fois puissante et d’une clareté parfaite.
Un très très grand disque (et en plus il est approuvé par Bruce Dickinson ).
Fan de VOÏVOD dès leur première démo qui a tellement tourné dans mon émission de radio, j’adhère à cette excellente chronique ! Je m’appuie souvent sur cet album pour attirer de futurs fans vers ce groupe dont l’univers particulièrement profond et singulier n’est pas d’un accès toujours facile. The Outer Limits est une excellente porte d’entrée.
Ce groupe a un fan club incroyable, extrêmement vivant, et ouvert d’esprit. Si vous aimez leur univers, n’hésitez pas à rejoindre les passionnés sur le groupe facebook VOIVODIANS
Fan de VOÏVOD dès leur première démo qui a tellement tourné dans mon émission de radio, j’adhère à cette excellente chronique ! Je m’appuie souvent sur cet album pour attirer de futurs fans vers ce groupe dont l’univers particulièrement profond et singulier n’est pas d’un accès toujours facile. The Outer Limits est une excellente porte d’entrée.
Ce groupe a un fan club incroyable, extrêmement vivant, et ouvert d’esprit. Si vous aimez leur univers, n’hésitez pas à rejoindre les passionnés sur le groupe facebook VOIVODIANS
Bravo, Sébastien !